3 septembre
Arrivés a Douala
vers 18h. Le temps de récupérer nos valises et de passer le
contrôle des passeports, et nous retrouvons Armand, notre président, qui nous
attend ! Il nous présente sa "maman" Antoinette, qui est
très heureuse de nous rencontrer. Elle est venue nous chercher avec
son 4x4. On loge de justesse nos 8 valises et on se tasse à 4 sur la
banquette arrière. On a le droit a un tour "découverte"
dans la ville de Douala. La circulation est complètement chaotique.
Des petites motos et motos-taxis slaloment autour des voitures avec 2
ou 3 personnes dessus, et même jusqu'à 6 personnes avec des enfants
: un adulte, deux enfants devant, trois enfants derrière quand ils
sont petits. C'est de la folie. Une pile de pneus fait office de rond
point improvisé. La circulation est extrêmement dense, mais aussi
incroyablement fluide. On voit aussi beaucoup de rassemblement de
musulmans dans les rues et sur les places qui fêtent l'Aïd el Kébir. Il y a
beaucoup de petites baraques le long de la route qui vendent du
poisson ou du porc grillé. Armand s'arrête a plusieurs
reprises auprès de marchants ambulants pour acheter des cacahuètes
grillées en bouteille, des bananes et des mangues.
On arrive chez
Antoinette, dans le quartier de la Cité des palmiers, et on
s'installe dans sa grande maison. À peine arrivés : coupure générale
de courant. On sort les lampes torches. Personne ne s’inquiète. Ça a
l'air habituel. On rencontre ses sœurs et sa fille adoptive,
Joséphine. Coraline, Antoine, et Armand logeront quelques maisons
plus loin chez Papa Charles. On nous sert l'apéritif avec des bières
locales et du Top (des sodas camerounais). Un festin nous attend avec
un buffet de plats typiquement africains : des gambas, du poulet au
lait de coco, du poisson "capitaine" grillé, du Ndolé aux
crevettes, tout cela accompagné de manioc, d’igname, de riz et de
légumes cuits. Des musiciens au piano jouent pendant le repas et
quelques uns accompagnent au chant. Des chants traditionnels
camerounais aux classiques européens : Florent Pagny, Notre dame de
Paris, Guantanamera.
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